la Plante des Pieds

Pièce chorégraphique pour trois êtres vivants : deux danseuses et un arbrisseau
(en cours 2020-2021)
Chorégraphie & interprétation : Flore Corrière & Cendrine Lassalle
Scénographie & lumière : Flore Corrière & Cendrine Lassalle
Interview / prise de son : Flore Corrière

Images de résidence à la Filature du Mazel
première expérimentation / esquisse – 12/2019

Comme le défend Valérie Cabanes dans son ouvrage Homo Natura, droits de l’homme et droits de la nature sont indissociables. Prêter une personnalité juridique à une entité naturelle non-humaine devient une question de survie.
Mais alors, comment penser les droits d’un arbre ou d’un lac pour ce qu’ils sont, sans les humaniser ? Est-ce seulement possible de ne pas s’attacher à ce qui nous identifie ? L’entité que nous choisissons de mettre sur le devant de la scène est végétale.

Entre études de terrain et expérimentations sensibles, comment traduire les relations qui relient nos corps aux plantes ?

La recherche chorégraphique que nous entreprenons se lie à celles et ceux qui prennent soin du végétal, et plus particulièrement des arbres. La récolte de leurs témoignages crée une matière sonore, source d’interprétation dansée.

Nos rencontres physiques et rêvées avec des arbres questionnent nos capacités d’empathie avec leurs différentes identités, et font émerger des créatures hybrides.

Un pas de trois pour se glisser tour à tour dans la peau des jardiniers ou sous l’écorce des arbres…

Dans les cartons

Recherche – Pas de deux avec une branche
sur le Second livre de pièces de clavecin, Suite en mi: V. Le Rappel des oiseaux de JP Rameau interprété par Alexandre Tharaud
Chorégraphie, captation et montage – Cendrine Lassalle
Improvisation dans l’exposition temporaire l’art du chantier
à la cité de l’architecture et du patrimoine en 2018

Commissaire d’exposition : Valérie Nègre
Scénographie : Nicole Concordet, assistée de Cendrine Lassalle
Prises de vue : Julien Borel
Montage : Cendrine Lassalle
Improvisation de solstice
entre bois et ruisseau
Improvisation – hommage à un toit de Mexico
Captation : Grégory Gaydu
Montage : Cendrine Lassalle
Longer la roche – traverser les nuages
Performance et captation : Cendrine Lassalle & Joakim Lebrun
Montage : Cendrine Lassalle
Plage du Portuais – Erquy

Re-coins

(2018)

Danser pour échanger un instant avec l’espace de son quotidien dans une ville où nous sommes tous passants, travailleurs, amants, humains, artisans du vivre en soi et du vivre ensemble.

Participation au projet CORP US de Mathilde Neau
Captation Avril 2018 : Mathilde Neau
Montage d’extraits vidéos : Cendrine Lassalle

L’art du chantier

Construire et démolir du 16e au 21e siècle
Exposition temporaire à la cité de l’Architecture et de Patrimoine en 2018-2019

Direction du montage et contribution au dessin pour :
Scénographie : Nicole Concorde – Construire
Direction artistique : Patrick Bouchain
Commissaire d’exposition : Valérie Nègre

Amate

(2018)

Appliques – Objets-manifestes pour la Casa Comunitaria
Jantetelco, état de Morelos, Mexique

Cette création puise sa source et sa matière dans un contexte précis. Elle est à la croisée de deux histoires : celle d’un lieu qui se re-construit en terre crue et bois, un lieu où l’on reprise son tissu social d’un village meurtri par un séisme (2017), et celle d’un arbre qui domine le site archéologique voisin, Chalcatzingo. Cet arbre est un Amaté amarillo. Ses tentaculaires racines font corps les aspérités rocheuses et flirtent avec d’anciennes peintures pariétales qui ornent la montagne.

Dans ce village où il est frappant de constater la résistance végétale face aux constructions humaines délabrées, s’est imposé l’hommage à cet arbre emblématique qui semble porter la falaise autant qu’elle le porte.

Pour réaliser une série d’appliques lumineuses, ce projet met à profit deux techniques issues de l’artisanat local  : le cintrage du Carrizo (Arundo Donax, graminée) et le papier mâché.
Le moulage des racines en papier est le point de départ du processus de fabrication.

Les objets créés sont en quelque sorte des instantanés d’une croissance végétale et d’histoire géologique.

amate04.jpg41123026_298250564331528_6516193698521284608_n.jpgAmaté 01.jpgamate03.jpg41122989_1568221593324696_1133356339435667456_n.jpgamate02.jpg

Cinétomino

(2018)

Double-jeu de société, conception avec la collaboration de Léa Bonnaud, danseuse et notatrice Laban diplomée du CNSMDP

A l’origine de ce jeu, il y a la volonté d’utiliser les potentiels créatifs de la non-compréhension, en l’occurrence d’une écriture de la danse. Le choix de détourner de la cinétographie inventée par Rudolf Laban repose sur deux particularités. Elle est à la fois:

– Universelle dans sa capacité à écrire tout mouvement sans recourir à la parole (donc au-delà de la barrière de la langue)

– Abstraite, le nombre de lecteurs étant limité, la majorité des individus n’y perçoivent qu’une mystérieuse combinaison de symboles.

Le Cinétomino possède ainsi deux niveaux de lecture. C’est un jeu de société à part entière, ne nécessitant aucune connaissance de la notation. Et c’est aussi un outil de création de matière première chorégraphique qui peut interprétée et retravaillée par des danseurs connaissant la notation.

Images ci-dessous d’un prototype conçu pour le voyage et mis à l’épreuve au Mexique, afin de créer des partitions-“cartes-postales“ de rencontres.

Cinéto01.jpgCinéto02.jpgAlberto1dsc05461r-1